mercredi 19 novembre 2014

Nick Mulvey, Baxter Dury et Asgeir live au Bikini, mardi 18 novembre 2014 #nickmulvey #baxterdury #asgeir #lebikini




Lundi et mardi dernier c’était le festival des inrocks. Nous avons laissé la soirée plus bourrine avec Parquet Courts et Palma Violet pour se concentrer sur la soirée plus pop du mardi. Au programme : The Acid, Nick Mulvey, Baxter Dury et Asgeir.

Bon alors on ne parlera pas de The Acid, parce qu’en fait on est arrivé trop tard et on a donc loupé la prestation. Mais de l’avis de nos potes déjà présent ce n’était pas fantastique. Donc voici Nick Mulvey et son groupe : une contrebasse, un clavier, un batteur, une choriste / joueuse d’instruments bizarres et Nick, à la guitare sèche (corde nylon ou métal suivant les chansons). On ne peut pas dire que Nick soit une bête de scène, il communique peu avec le public, quelques « thank you » polis. Ce n’est pas non plus hyper entrainant, mais ça on s’en doutait vu l’album. Par contre c’est super bien fait, le chant est parfait, les arrangements différents de l’album rendent bien et les musiciens sont très bons : batterie aux accents jazzy et aux rythmes hyper compliqués, un peu d’électro, une contrebasse jazz, jouée à l’archet parfois, des chœurs délicats et le touché particulier de Nick sur la guitare. Un peu musique pour musiciens mais ça fonctionne comme on dit en cuisine. Certaines chansons sont un peu boostées, d’autres plus acoustiques. Ça rend vraiment très bien, c’est beau. Le set n’est pas trop long et fini bien sûr par Cucurucu, vraiment un super titre.

Après le concert je passe au merchandising, j’ai acheté un 45 tours de Cucurucu, dédicacé par Nick, plutôt timide, ce qui explique le manque de communication sur scène, mais vraiment sympa.

Après une courte pause bière, arrive Baxter Dury. Là, c’est autre chose, beaucoup plus dans le show, à l’image de Baxter qui arrive sur scène sur un canard gonflable géant ! Le groupe est encore nombreux : guitare, basse, batterie, choriste et clavier et bien sûr Baxter, en costume gris et cravate bleu canard, so sixties et so chic. Ce qui est moins chic, c’est le nombre de Kro que l’english s’envoie dans le cornet ! Au moins 6 avant de passer à ce qui semble être du whisky. Là on peut dire que niveau show, ça le fait : poses suggestives, distribution de whisky au premier rang, pseudo scène de drague de la choriste, jet de pièces en chocolat tout au long du show, danses ridicules, lancé du canard gonflable dans la fosse (qui revient sur scène en renversant quelques bières et le micro. Le tout avec une nonchalance très Gainsbourienne. Bref Baxter est fou, et la forte consommation d’alcool sur scène ne doit pas améliorer le tout. Ça c’est pour le visuel. 


Niveau son c’est vraiment bien fait. Carré à mort, dansant, beaucoup de chœurs, de claviers eighties minimalistes, de guitares tranchantes, de basses funky, une batterie en place. Et par-dessus tout ça, la voix toujours en équilibre de Baxter. Ça rend super bien, mais c’est sûr faut aimer l’album. D’ailleurs en parlant de l’album, les versions scène des chansons sont assez différentes niveau arrangement, un peu plus pêchues. Set évidement un peu court dû au format 4 concerts, d’ailleurs Baxter s’est fait plusieurs fois rappeler à l’ordre par ses musiciens pour arrêter de discuter avec le public ou faire le con pour ne pas être trop en retard sur l’horaire ! Bref ça donne envie de le voir sur un concert entier et aussi de se plonger dans sa discographie des débuts.

Passage au merchandising pour une dédicace du vinyle, la pochette étant limite trop petite pour sa signature. Décidément jusque dans la dédicace ça sort du cadre !

On enchaine avec Asgeir, encore beaucoup de mode sur scène : 1 batteur barbu, 1 guitariste, 1 claviériste / bassiste, 1 claviériste / guitariste, 1 claviériste tout court et Asgeir à la guitare et au clavier. Beaucoup de claviers me direz-vous ! Autant Nick Mulvey était un peu timide, autant là c’est maladif. Au total 3 « thank you » sur toute la prestation. OK il ne parle pas bien anglais mais un « good evening », un « happy to be here » ou autre aurait été bienvenu… Par contre niveau chant c’est la méga claque. Quelle voix ! Cristalline, habitée, touchante. Bon alors par contre beaucoup de chansons ne sont pas chantées en anglais mais en islandais, ça peut perturber quand même… Toujours est-il que le tout rend très bien, la voix, les arrangements et les musiciens, visiblement vraiment à fond (surtout le batteur). Evidemment c’est surtout King and Cross et Torrent qui envoient le plus !


Au final 3 beaux concerts, 2 performances musicales sans failles mais avec peu de show et 1 show bigger than life. Le vrai problème en fait c’était le public, visiblement peu impliqué (pourquoi sont-ils venus alors ?). Bon, on n’était peut-être pas assez devant.

1 commentaire:

  1. Merci pour cet article intéressant. Fan du dernier Baxter Dury, je t'envie. Surtout que j'aime beaucoup Nick Mulvey aussi. Et Asgeir m'est sympathique aussi. Sacrée brochette donc.

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