mercredi 19 novembre 2014

Peter Gabriel live au Zénith, Dimanche 16 novembre 2014 #petergabriel #zenithtoulouse


Dimanche dernier, je suis allé voir Peter Gabriel en concert au Zénith de Toulouse. Quoi il tourne encore ? Et oui il tourne encore, et plutôt pas mal ! Autant le dire tout de suite, je ne suis pas un super fan de Peter Gabriel, je connais comme tout le monde quelques chansons, principalement des débuts solo. Je me rappelle surtout de Shock The Monkey pour l’avoir beaucoup écouté étant jeune, car elle était sur une de mes compils en cassette audio, de Solsbury Hill, une des chansons préférées de ma femme, ou bien sûr d’être tombé un bon nombre de fois sur Sledgehammer et son intro flute de pan sur nostalgie ou RTL2. Et surtout de mettre tapé de bonnes tranches de rire sur le clip de Steam avec mon frère, vraiment de mauvais goût, ah les débuts des images de synthèses ! Du coup je viens de regarder le clip de Sledgehammer, ce n’est pas mieux…

Le concert est très tôt : 19h, et comme c’est au zénith, en arrivant à 19h10, tu loupes la première partie. Bon… dommage, ça avait l’air sympa…
Alors il y a vraiment beaucoup de monde, le Zénith est bien complet. La moyenne d’âge n’est pas très jeune. Ça doit être pour ça que le concert est si tôt un dimanche… On est situé dans les gradins, place assise. La fosse, ce n’était pas le même prix…


La scène est grande, on y trouve des rails pour faire circuler les 5 immenses bras articulés avec les spots dessus, on y trouve 8 cameramen assis dans les airs, au-dessus de la scène, 3 autres devant et sur la scène. Et c’est tout seul que Peter rentre sur scène et s’installe au piano à queue en expliquant le déroulé de la soirée : une partie plus acoustique, comme en répet, qui se jouera sans jeu de lumière, tout allumé, scène et salle. Une partie plus électro, qui reprendra pas mal de titres connus et enfin l’album So en entier. Il explique tout ça en français, en s’aidant d’une lettre écrite. Il commence au piano tranquillement, une chanson qu’il n’a pas vraiment fini d’écrire et les musiciens arrivent tranquillement, un par un sur scène. Pour cette tournée on retrouve les musiciens qui ont enregistré avec lui So en 1985, dont Manu Katché à la batterie. Sur la partie plus classique, on notera surtout Shock The Monkey, dans une version meilleure que l’originale (je trouve). Ce qui frappe tout de suite, c’est la voix de Peter Gabriel, vraiment parfaite. La partie électro me plait un peu moins au niveau des titres, à part Solsbury Hill, mais envoie grave d’un point de vue visuel, le light show fait par les grues et les différents spots est génial, c’est du vrai spectacle. Sur les écrans géants sont rediffusées des images live mais retravaillées avec des filtres différents pour les chansons ou des effets visuels plutôt sympas, dont un rendu en polygones des musiciens avec un maillage évolutif particulièrement bluffant. 


Les musiciens sont très pro, c’est très carré, rien ne dépasse. Arrive ensuite l’album So, avec bien sûr Sledgehammer, qui pulse bien. Avec une section cuivre ça aurait été encore mieux, au point où il en était, vu le nombre de techniciens, ça n’aurait pas changé grand-chose ! Don’t Give Up, normalement en duo avec Kate Bush est ici chanté en duo avec la choriste qui n’est autre que la nana de la première partie. Belle voix, c’est joli. Après l’album en entier, il y eu un petit rappel avec notamment Biko et un petit speech sur les étudiants exécutés au Mexique. Plutôt émouvant.


Le bonhomme est plutôt sympa, parlant en français à chaque intervention – avec des notes quand c’est compliqué – présentant bien ses musiciens, rendant hommage à tous les techniciens, qui sont très nombreux.

Au final c’est un très bon show (plutôt qu’un concert). Des musiciens au taquet, un chanteur au top, un light show de folie, plus de 2h de prestation, c’est bien huilé et c’est très pro.

J’oubliais le gadget : il était possible d’acheter directement le concert du jour, filmé sur place. Classe quand même, non ?

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